Échange sur l'égalité des sexes dans le volley-ball

Des participant·e·s d'Allemagne et de Tanzanie se passent la balle

FARU in the Sand

Organisations partenaires: FARU Sports Foundation

Pays partenaire: Tanzanie

Durée: Janvier - Décembre 2022

ODD: 5. Égalité des sexes

Découvrir la Tanzanie et l'Allemagne, jouer au volley-ball et établir de nouveaux contacts : c'est ce qu'ont pu faire les participant·e·s de la « FARU Sports Foundation » et de l'association « Sand für Alle » tout en réfléchissant ensemble sur l'Objectif de Développement Durable 5, « Égalité des sexes ».

ODD 5: Égalité des sexes

Focus : Volley-ball

Dans ce projet, tout tournait autour du volley-ball : Qui joue au volley-ball ? Qui entraîne les équipes ? Quelles personnes sont-elles représentées dans les structures au niveau de la direction ? Qu'en est-il de l'égalité des sexes à tous les niveaux ? Quels sont les défis en la matière dans les deux pays ? Des questionnaires ont été établis, des joueuses de volley-ball ont été interrogées sur leurs expériences et des discussions et ateliers ont été réalisés dans les écoles et à l'université de Kampala de Dar es Salaam. L'objectif commun était d'élaborer des stratégies d'action visant à rendre le volley-ball plus équitable pour les personnes de tous les sexes.

La photo montre un entraînement de volley-ball. Plusieurs jeunes se trouvent sur le terrain de sable. Un jeune court avec le ballon, une autre se prépare à lancer. D'autres personnes se tiennent debout ou assises sur le bord et sur le chemin un peu plus h
En pleine action : concentration maximum à l'entraînement de volley-ball et pour le public.

Mais bien sûr, les groupes ont également pu jouer au volley-ball et découvrir ainsi différentes exigences et méthodes pour l'entraînement. Il est apparu clairement que « le sport crée des liens entre les gens et nous devons encourager les filles à essayer de nouvelles idées et de nouveaux jeux ». Il n'existe pas de jeu pour les garçons ou pour les filles. Tout le monde peut pratiquer tous les types de sports indépendamment de son sexe », rapporte Victoria John de Tanzanie.

Afin de sensibiliser le grand public à cette question, le groupe a participé au tournoi Young Beach à Hambourg et à la Coco Beach Cup à Dar es Salaam avec d'autres équipes du Kenya, attirant ainsi l'attention sur cette thématique.

«J'ai compris que le sport est la voie à suivre. Il crée des liens entre les gens et nous devons encourager les filles à essayer de nouvelles idées et de nouveaux jeux. Il n'existe a pas de jeu pour les garçons ou pour les filles. Tout le monde, quel que soit son sexe, peut pratiquer tous les sports.»

Découvrir les pays partenaires et les gens

À côté du volley-ball, les participant·e·s ont également eu l'occasion de mieux connaître les deux pays partenaires : la Tanzanie et l'Allemagne sont liées par l'histoire coloniale, et la visite à Bagamoyo - ancienne capitale à l'époque de la colonisation allemande - a permis d'en apprendre beaucoup à ce sujet.

La photo montre au moins 17 personnes qui se tiennent autour d'un monument en pierre en forme de cône. Il se trouve à Bagamoyo, ancienne capitale de la Tanzanie à l'époque du colonialisme. Les jeunes semblent écouter un guide.
Les groupes de volley-ball de Tanzanie et d'Allemagne en visite à Bagamoyo, ancienne capitale à l'époque des colonies allemandes en Afrique de l'Est.

La confrontation avec l'histoire, la réflexion sur le temps passé ensemble, mais aussi le sport, ont finalement renforcé les liens entre Hambourg et Dar es Salaam :

« Je suis heureuse d'avoir pu nouer autant d'amitiés et j'espère que cette expérience pourra être vécue par davantage de personnes encore », raconte Sinja Reich, d'Allemagne.

Bildergalerie mit Bildern aus dem Projekt

Une année de rencontre qui a des conséquences

L'engagement ne s'arrête pas à l'issue du projet : les partenaires ont l'intention d'utiliser la stratégie d'action élaborée et de rendre ainsi leur action plus durable et plus équitable à long terme. Mais les contenus du projet sont également transmis par les participant·e·s après la fin officielle du projet. Victoria Mwita de Tanzanie en est certaine : « Je souhaite encourager d'autres jeunes filles à lutter pour leurs droits et à utiliser leur talent. »

« Je souhaite encourager d'autres jeunes filles à lutter pour leurs droits et à utiliser leur talent. »

Sur cette photo de groupe, on aperçoit 18 personnes de la rencontre de jeunes, dont certaines lèvent les bras en l'air et ont l'air joyeuses.
Les sportives et sportifs radieux ont rarement manqué une occasion de faire des photos de groupe.